L’amour bouleversant cherchant ses mots et sa musique

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A
fleur de peau - Rencontre - Ecris
ton nom - Désirs - Avenir tremblé -
T''ai-je
rendue heureuse ? - J'ai
connu - Est
ce simple d'aimer ? - Duo d'amour -
Le
temps d'aimer - Marche
et rêve - Me
croiras tu ? - Saisons - Reddition - Charme -
Age
de raison - Invitation - Pas pu,pas su - Bonté
divine - La
dame blanche - Amour
- Etrange baiser - Aurore - Est-il
vraiment urgent...? - La rose - Si je n'ai pas rêvé -
Oiseau
de passage - Dis moi - Peut être - Toi - L'oiseau blanc - Amour naissant -
Je
suis - Je
vais devenir fou - Parfum -
A fleur de peau
A
fleur de peau tout près du coeur
Frisson
d’amour vite effacé
D’un
coup d’un seul a déchiré
Le
voile chaud d’un faux bonheur
Le
froid est là serrant des dents
Fauchant
l’espoir qui est en nous
Gelant
nos larmes sur nos joues
Le
froid est là dehors dedans
Oh
triste vie ! Oh longs moments !
De
jour de nuit le ciel est blanc
La
terre est sombre quand on attend
Le
moindre souffle de printemps
Vient
enfin l’heure à bout de peur
Où
d’une flèche bien tirée
L’ange
au carquois nous a touché
A
fleur de peau tout près du coeur.
C . T le
19-04-96

Rencontre
Ondes
douces et rondes
Qui
s'arrondissent encore
Chaudes,
si chaudes
Au chant
d'un nouveau monde
Corps qui
se serrent
Se
sentent, se découvrent
Et le
désir qui monte
monte,
doucement
jusqu'au
cri,
couronne
du silence
Vertige
Et les
yeux agrandis
qui
s'étonnent
d'ouvrir
sur l'infini.

Ecris ton nom
Avec ta tête sur mon épaule
qui pèse doux et puis s'envole
Ecris ton nom !
Avec tes lèvres sur ma main
Ivresse rare de Jasmin
Ecris ton nom !
Avec tes larmes sur ma joue
Eclats de joie et vrais bijoux
Ecris ton nom !
Avec mes doigts dans tes cheveux
Qui chantent bas de doux aveux
Ecris ton nom !
Avec ma peau contre ta peau
Baiser vivant comme un drapeau
Ecris ton nom !
Avec mon coeur contre ton coeur
Blotti serré dans sa chaleur
Ecris ton nom !
Avec le vent, avec les fleurs,
Avec le temps, avec les pleurs,
Avec mon chant du fond du coeur
Ecris ton nom !

Désirs
Je
suis le vent, le vent ardent
Celui
qui brûle en caressant
Celui
qui hurle en repassant
Je
suis le vent aux doigts d’argent
Je
suis la mer, la mer grandie
Celle
qui roule hors de son lit
Celle
qui monte et s’alanguit
Je
suis la mer aux joues rosies
Je
suis le feu, la poésie
Celui
qui chante en te touchant
Celle
qui danse en t’écoutant
Je
suis l’amour, je suis la vie.
C . T le
9-02-99

Avenir tremblé
Il était une fois
Deux
poissons isolés
Deux
aquariums trop froids
Deux
êtres séparés
Qui
se voyaient bien peu
Qui
ne se parlaient pas
Leurs
rêves douloureux
Ne
se conjuguaient pas
Quelques
mots ont suffi
Pour
refouler l’hiver
L’aquarium
est franchi
Les
voici en plein air
Devant
leur avenir
Ils
allument un feu
Mais
il leur faut guérir
De
la peur d’être deux
Peut
être qu’ils s’aimeront
S’ils
osent s’approcher
A
perdre la raison
De
s’être enfin trouvés
Peut
être qu’ils fuiront
Pour
ne pas se lier
Qu’au
loin ils jetteront
L’amour
ou l’amitié.
C . T du 31-12-98 au 1-01-99

T'ai
je rendue heureuse ?
Ô mon adorée, ma tache lumineuse,
Toi qui
m'aimes en secret, sans pouvoir l'exprimer
et qui me
gardes en toi comme un trop lourd péché,
Toi que
j'aime toujours et qui doit le cacher
et que je
porte en moi, sans te quitter jamais,
Dis moi,
quelque fois, t'ai je rendue heureuse ?
En
t'offrant mes mains, mes lèvres amoureuses,
mes
gestes, mes regards, mes lettres passionnées,
En disant
que pour moi tu étais enchantée,
que ton
coeur et mon coeur étaient donc aimantés,
En
bousculant ta peur pour un jour fusionner,
Dis moi,
quelque fois, t'ai je rendue heureuse ?
En buvant
ton eau, ma source merveilleuse,
tes
sourires, ta voix, les élans de ton coeur,
En
respirant ton air, en goûtant ta chaleur,
Tu es
passée en moi, j'ai compris ta valeur;
En
m'enivrant de toi, à force de liqueurs
Dis moi,
quelque fois, t'ai je rendue heureuse ?
En mêlant
nos pas et nos têtes rêveuses,
le temps
de s'envoler, de planer hors du temps,
En
unissant nos mains pour écouter nos sangs
se confier
le secret d'un amour débutant,
En fondant
nos lèvres d'un baiser innocent,
Dis moi,
quelque fois, t'ai je rendue heureuse ?
Ô
femme chérie, ô ma fleur capiteuse,
En te
parlant d'amour, en te tirant vers moi,
En venant
dans ta vie, en m'approchant de toi,
Au lieu de
m'écarter et de penser à toi,
En trop te
demandant de t'appuyer sur moi,
Dis moi,
quelque fois, t'ai je rendue heureuse ?
CT

J'ai connu
J’ai connu ta bouche
Aux lèvres entrouvertes
Tes baisers généreux
Oui, j’ai connu cela
De ma bouche altérée
Et d’autres choses aussi
Si fortes celles là
Qu’il faut les taire ici.
J’ai connu ta couche
Tendre découverte
Tes regards amoureux
Oui, j’ai connu cela
De mes yeux décillés
Et d’autres choses aussi
Si fortes celles là
Qu’il faut les taire ici.
J’ai connu ta gorge
Ses douceurs offertes
A mes doigts chaleureux
Oui, j’ai connu cela
De mes mains irradiées
Et d’autres choses aussi
Si fortes celles là
Qu’il faut les taire ici.
J’ai connu tes plages
Les vallées couvertes
De ton corps bienheureux
Oui, j’ai connu cela
De mon corps désiré
Et d’autres choses aussi
Si fortes celles là
Qu’il faut les taire ici.
J’ai connu les élans
Jusqu’au fond ouverte
De ton canal de feu
Oui, j’ai connu cela
De mon sexe brûlant
Et d’autres choses aussi
Si fortes celles là
Qu’il faut les taire ici.
J’ai connu tes soupirs
Et tes râles profonds
Ta lumière et ton cri
Oui, j’ai connu cela
De mon coeur passionné
Et d’autres choses aussi
Si fortes celles là
Qu’il faut les taire ici.

Est ce simple d'aimer ?
Quand
les moments passés ne veulent plus parler
Que
tout s'est échappé jusqu'au goût de chanter
Quand
l'élan s'est usé d'avoir été bloqué
Que
chacun croit rêver sur des traces effacées
Quand
l'absence a creusé doucement son fossé
Est
ce simple d'aimer ?
Quand
les yeux s'éteignent pour ne pas trop briller
Que
les gestes s'effacent pour ne pas embrasser
Quand
les mots se bousculent pour ne pas trop parler
Que
les pas se détournent pour ne pas s'approcher
Quand
les coeurs s'éloignent pour ne pas s'embraser
Est
ce simple d'aimer ?
Quand
les yeux s'allument de s'être rencontrés
Que
les gestes caressent et osent partager
Quand
les mots se taisent pour enfin exprimer
Que
les pas s'approchent pour pouvoir se croiser
Quand
les coeurs s'enflamment de s'être rapprochés
Est
ce simple d'aimer ?
C . T

Duo
Ne m'aime
pas, je t'en supplie, on ne peux pas
Ni toi ,
ni moi, s'aimer d'amour, en ce temps là
Mais reste
là, tout près de moi, règle ton pas
Et prends
ma main, sans m'embrasser, comme cela.
Je t'aime
trop, cache tes yeux, je ne veux pas,
S'il y en
a un, je t'aimerai, dans l'au-delà,
Oh mon
amour, mon bel espoir, pardonne moi !
Je ne peux
pas, tout près de toi, ne pas t'aimer,
et rester
là, main dans la main, sans t'embrasser,
Mentir du
coeur, tricher de corps, les yeux fermés
Chasser
l'amour, lèvres serrées, cadenassées.
Je ne veux
pas, pour trop t'aimer, t'aimer jamais
Dans l'ici
bas, te caresser, jamais assez.
Oh mon
amour, mon fol espoir, approche toi.

Le temps d'aimer
Nous avons
pris le temps
le temps
de nous parler
et les
mauvais moments
moururent
oubliés.
Nous avons
pris le temps
le temps
de s'approcher
alors tout
doucement
le lit
s'est enchanté.
Nous avons
pris le temps
le temps
de nous toucher
et le
désir serpent
a cessé
de ramper.
Nous avons
pris le temps
le temps
de nous blottir
corps à
corps palpitant
qui ne
pouvait mentir.
Nous avons
pris le temps
le temps
de nous aimer
et ce jour
de printemps
ne fanera
jamais.
Nous
reprendrons le temps
le temps
de s'embrasser
le temps
de s'embraser
de baisers
exaltants.
Nous
reprendrons le temps
le temps
de caresser
le temps
de s'élancer
dans le
ciel éclatant.
Nous
reprendrons le temps
le temps
de regarder
et le
temps de rêver
à
l'oiseau Jonathan.
Nous
reprendrons le temps
le temps
de dévêtir
le temps
de consentir
au désir
tourmentant.
Nous
reprendrons le temps
le temps
de s'élancer
le temps
de s'enfoncer
hors du
temps pour longtemps.
Quand
finira le temps
sans issue
de secours
dans le
noir grelottant
tout au
long du parcours
Quand
finira le temps
le temps
de nos discours
de nos
baisers brûlants
de nos
mains de velours
Quand
finira le temps
le temps
de nos amours
nous
serons bien contents
d'avoir
vécu ses jours.
Mais
prions que ce temps
n'arrive
qu'après nous
que l'on
s'aime longtemps
ici ou
n'importe où.
Quand
finira le temps
ce temps
qui est trop court
il restera
ce chant
du temps
de nos amours.
Marche et Rêve
Impénitents marcheurs
Les sentiers sont ouverts
Grâce aux flots de sueur
De quelques hommes verts
Partez donc du bon pied
Cueillir des souvenirs
Qui seront vos colliers
Avant de revenir
Marchez avec le coeur
Pour lui vous sont offerts
Des arbres et des fleurs
De merveilleux couverts
Des chants avec des peurs
De drôles de concerts
Et des bouquets d’odeurs
En guise de desserts
Allez désalignés
Laissez vous envahir
Jusqu’au bout des souliers
Par le goût du partir
C’est le temps de tisser
A l’endroit à l’envers
Le fil de l’amitié
Le chemin découvert
Le plaisir de rêver.
C T le 5 juillet 01

Me croiras tu ?
Si je te
dis ces mots qu'on ne peux pas crier
qui
tremblent d'être dits, qui voudraient tant chanter,
Si je te
dis ces mots qui me font bégayer,
qui
s'adressent tout droit à ta féminité,
Si je te
dis ces mots impossibles à plagier
Dis, me
croiras tu, si je prétends t'aimer ?
Si je te
dis ces mots pour toi seule inventés,
Qui
s'étranglent, en passant, dans mon pauvre gosier
Si je te
dis ces mots, si durs à enfanter,
ces mots
incandescents, qui sortent du brasier,
Si je te
dis ces mots qui voudraient se planter
Dis, me
croiras tu, s'ils parlent de t'aimer ?
Si je te
dis ces mots, si longtemps refoulés,
Que j'ai
perdus cent fois, et cent fois retrouvés,
Si je te
dis ces mots, avant de m'écrouler,
ces mots
inachevés, les seuls que j'ai trouvés,
Si je te
dis ces mots, qui refusent de couler,
Dis moi,
me croiras tu, s'ils craignent de t'aimer ?
Et si je
tais ces mots, sur mes lèvres fermées,
Qu'un
silence glacé, vienne les remplacer,
Si je tais
ces vrais mots, qui avaient tant germés,
Pour des
mots plus légers, qui me font grimacer,
Si je tais
tous ces mots, dans mon coeur refermé,
Dis moi,
me croiras tu, si c'est encore t'aimer ?
Mais si
les mots d'amour, ainsi faits prisonniers,
refusent
de mourir, s'échappent révoltés,
Si ces
mots évadés, imprègnent le papier,
Peux tu me
reprocher aussi de les récolter ?
Si ces
mots, par mes yeux, t'entrouvrent mon grenier,
Dis moi,
le croiras tu, c'est ma façon d'aimer .

Saisons
L'automne
à profusion
Sème
mille couleurs
Enivre
ta vision
Et
te saoule d'odeurs
Passant,
va doucement
Laisse
courir le vent
Ecoute,
regarde et sens
Nul
n'aime en se pressant
Voici
venir l'hiver
Et
ses beaux habits blancs
Qui
pique de son air
Et
te couvre d'autant
Passant,
va doucement
Laisse
courir le vent
Ecoute,
regarde et sens
Nul
n'aime en se pressant
Re
voilà le printemps
Ses
oiseaux et ses fleurs
Et
ses fêtes du temps
Partage
son bonheur
Passant,
va doucement
Laisse
courir le vent
Ecoute,
regarde et sens
Nul
n'aime en se pressant
L'été
est arrivé
Et
son soleil si chaud
Tu
l'avais deviné
Au
baiser sur ta peau
Passant,
va doucement
Laisse
courir le vent
Ecoute,
regarde et sens
Nul
n'aime en se pressant
CT
le 20 07 04

Reddition
Oh ! je t'ai aimée avant de te
connaître
Avant de te croiser, avant de te
parler
Je t'aimais déjà peut
être avant de naître
En tout cas bien longtemps avant de
t'appeler.
Et pourtant que de temps sans te
reconnaître
A te chercher partout, aveugle que
j'étais
Alors que tu passais devant ma
fenêtre
Que je ne savais pas ce que mon coeur
souhaitait.
Quand mes yeux décillés
t'ont vu apparaître
Que ta voix s'est ancrée
fragile au fond de moi
Quand les mots ouvraient le paradis
peut être
Mon coeur a combattu cette passion de
toi.
Mais d'un tel amour, qui peut se
rendre maître
Sans mutiler son corps, sans détruire
sa vie
Oser aimer n'est pas un crime
commettre
Quand l'être qui vous aime en
partage l'envie.
Je t'aime d'amour, j'ai fini par
l'admettre
Désormais je porte la trace de
tes pas
Au fond de mon coeur, tout au fond de
mon être
Je cède à ton amour, je
ne résiste pas.

Charme
Pourquoi,
oh mais pourquoi,
Ce
baiser m'est resté,
Et ne
s'efface pas ?
Pourquoi,
oh mais pourquoi,
Ce
regard s'est planté,
Et ne
s'arrache pas ?
Pourquoi,
oh mais pourquoi,
Cette
voix m'a marqué,
Et ne
me quitte pas ?
Pourquoi,
oh mais pourquoi,
Le
soleil m'a brûlé,
Et ne
se couche pas ?
Pourquoi,
oh mais pourquoi,
L'amour
m'a attaché,
Ne me
libère pas ?
Pourquoi,
oh mais pourquoi,
Ces
mots se sont nichés,
Et ne
s'envolent pas ?
Pourquoi,
oh mais pourquoi,
La
raison veut gagner,
Et
n'abandonne pas ?

Age de
raison
Ne
crions pas à l'impossible
quand
l'incroyable est advenu
Parfois
la flèche atteint sa cible
sans
que nous soyons prévenu.
Les
tours de guet furent surprises
par
l'assaut des coeurs combattants
L'amour
enfin étend ses prises
avec
des forces de titan.
Pourquoi
courir fermer les portes
alors
que les murs sont tombés
Voyons
plutôt ce qu'il apporte
pour
nous d'heureuses retombées.
Non
au brouillard tâché de larmes
Fi
du mouchoir de la nostalgie
Vive
la fleur, vive son charme
Oui
à la vie qui s'élargit.

Invitation
Hors du sentier
s’aventurer
A corps perdu, à
coeur ouvert
Hors du sentier
s’énamourer
A peur perdue, à
découvert
Hors du chemin tout
oublier
Le corps ému, le
coeur battant
Hors du chemin tout se
donner
A fonds perdu, à
bout portant
Hors des allées,
aller chercher
La rouge fleur, le grand
frisson
Hors des allées,
aller aimer
A crève-coeur et
sans façon.

Pas pu, pas su
Je
n’ai pas pu croiser
Ton
regard ou si peu
Que
l’espoir qui tremblait
Est
mort à petit feu
Je
n’ai pas pu croiser
Ton
pas depuis longtemps
Un
gouffre s’est creusé
A
la place du temps
Je
n’ai pas pu croiser
Ton
coeur dans ses couloirs
Prisonnier,
séparé
Le
mien est dans le noir
Je
n’ai pas su aimer
Tu
n’as pas su me voir
L’amour
s’en est allé
Croisant
le désespoir
C . T le
08-01-99

Bonté divine
Si
par divin décret
l'amour
était proscrit
Dans
les jardins sucrés
Du
premier paradis
Sur
terre, il m'est sacré
Ma
loi me le prescrit
Sans
qu'il reste secret
De
jour comme de nuit.
Vive
l'amour charnel
Qui
enfièvre les mains
Hors
la divine loi
Hostile
au genre humain
Vivent
les doux émois
De
l'amour actuel
Des
sexes que l'on joint
Des
baisers sensuels.
Je
ne crois plus en Dieu
Maître
de l'univers
Hargneux
et délirant
Punissant
nos aïeux
Punissant
nos parents
Pour
avoir découvert
le
secret de la chair
Et
la joie des enfants.
Je
ne crois pas au dieu
blotti
au fond des cieux
qui
aurait interdit
dans
ce monde animé
En
pure perfidie
Aux
êtres de s'aimer
Quand
tout ce qui vivait
S'aimait
tout autour d'eux.

La
dame blanche
C’était
un reflet, une image, une flamme
Un
dessin incertain, l’ombre d’une femme
C’était
un espoir fou, t’en souviens tu mon coeur
La
promesse insensée d’aimer une âme soeur.
C’était
un film muet accompagné d’un chant
A
danser dans la nuit, à ravir les amants
C’était
la joie fragile, l’étincelle d’un feu
Jaillie
on ne sait d’où, peut être de ses yeux.
C’était
sa parole légère, son regard
Ses
gestes déliés et sa grâce d’isard
C’était
l’élan inquiet, la douce retenue
D’un
être frémissant de la peur d’être nu.
Oui
c’était toi, ma longue dame blanche
Ta
voix nouée, ton sourire avalanche
C’était
toi pour toujours, ô souvenir content
De
nos pas rapprochés, d’un amour d’un instant.
C.T le 10-12-98

Amour
S’il
suffisait d’aimer
Pour
rendre l’autre heureux
Partout
résonnerait
Le
chant des amoureux
L’amour
ne suffit pas
Et
le printemps non plus
A
rapprocher les pas
De
ceux qui se sont plu
Les
larmes couleront
Comme
elles ont coulé
Et
les coeurs saigneront
Comme
ils ont tant saigné
La
douleur et la joie
Mariées
trop souvent
En
mélangeant leurs voix
Divorcent
rarement
Mais
l’espoir d’être aimé
Un
instant pour toujours
Nous
fait monter le guet
Et
attendre ce jour
Quand
viendra notre tour
Surtout
ne fuyons pas
La
brûlure d’amour
Dont
on ne guérit pas
C.T le 9 juin 99

Etrange Baiser
Ce n’était rien qu’un frôlement
Qu’une caresse non voulue
Qui m’avait pris au dépourvu
Ce n’était rien pour un amant
Qu’un geste pur, inachevé
Qui ressemblait à un baiser
Ce n’était rien qu’un sentiment
Mais cette boucle de cheveux
Depuis ce temps me rend heureux.
T.C le 11-12-98

Aurore
C’était le temps de un plus un
De solitude pour chacun
C’étaient le vent et les embruns
De deux vies mornes sans parfum
C’étaient les heures sans amour
Des basses eaux, de dur labour
C’était le froid de nuit de jour
Nos pas errants qu’ils pesaient lourds
Mais un plus un peut faire deux
Cela ne tient qu’à un cheveu
Nous étions un nous sommes deux
C’est la saison des amoureux
Chante le vent, danse la pluie
Cours le torrent, vive la nuit
Nos coeurs enfin sortent du puits
Oui à l’amour, oui à la vie.
C.T
- le .- 01- 99

Peut être ...
Compagne
de mes jours
Compagne
de mes nuits
Ma
compagne d’amour
Vois
le temps qui s’enfuit
Le
temps de nous connaître
Le
temps de nous aimer
Le
temps pour nous de naître
De
nous renouveler
Vois
le temps qui cascade
Si
gai de nous quitter
La
vie qui cavalcade
Sans
nous faire monter
Nos
mains n’ont pas fini
Nos
lèvres n’ont pas usé
Leur
goût de l’infini
Leurs
restes de baisers
Nos
corps n’ont pas osé
Ce
qui ne s’ose pas
Nos
bouches n’ont pas goûté
Ce
qui ne se goûte pas
Vois
le temps qui nous reste
Et
la rage de vivre
C’est
la vie qui nous teste
Et
c’est à nous de suivre
Viens,
reviens encore
Ta
peau plus près de moi
A
pore contre pore
Oui,
toi, épouse moi
Aide
moi à changer
Les
couleurs des matins
Aime
moi à cacher
Les
moments incertains
Alors
devenu fort
Une
nouvelle fois
Enfin
revenu fou
Encore
grâce à toi
Peut être ...
Peut être t’écrirai-je
Ce
qui ne s’écrit pas
Peut être te dirai-je
Ce
qui ne se dit pas
Peut être te ferai-je
Ce
qui ne se fait pas.
C
. T le 23-06-96

Amour
naissant
C’était
le temps sans histoire
Un
peu de bleu, beaucoup de gris
Fleur
fanée de ne plus boire
Qu’aux
bas côtés de la vraie vie
Ce
fut bref comme un orage
Bel
arc en ciel après la pluie
Arrivée
sur un nuage
En
moi, tu entrais à grand bruit
Tu
fleuris toutes mes pages
Tout
me ramène à toi, depuis
Coeurs épurés de tout âge
Nous
renaissons à l’infini
Mais
ton absence me hante
Et
me déchire jusqu’au cri
Ce
faisant creuse la pente
D’un
torrent fou hors de son lit
Lors,
j’attends l’instant immense
Où
nous, coeurs et corps réunis
Pourront
reprendre la danse
D’amour,
de jour comme de nuit.
C . T le 2
Avril 99

Je suis
Je suis la grande flamme
Que fait courir le vent
Mais aussi cette forge
Au souffle surpuissant
Je suis encore la foudre
Qui dévore le temps
Et le tonnerre même
Galop retentissant
Je suis cheval arabe
Le grand buveur de vent
C.T Décembre 99

Est-il vraiment urgent...?
Pour qu’aujourd’hui et hier ressemblent à demain
Et que nos mains oublient la chaleur de nos mains
Pour que sombrent nos corps dans un profond sommeil
Est-il vraiment urgent d’éteindre le soleil ?
Pour que des yeux, des lèvres, même de l’âme
La cendre étouffe jusqu’au désir de flamme
Pour que finisse enfin ces douloureux réveils
Est-il vraiment urgent d’éteindre le soleil ?
Pour une vie en paix qui s’endorme à jamais
Et que soit douce la mort à nos coeurs affamés
Pour que éternellement jours et nuits soient pareils
Est-il vraiment urgent d’éteindre le soleil ?
C . T le 15-05-88

La rose
Hors du sentier
Tu l’as trouvée
La rouge fleur
Qui t’a piquée
Maudite fleur
Que je tenais
Hors du sentier
Tu m’as jeté.

Si
je n'ai pas rêvé ...
Au
fond de la nuit bleue
les étoiles pleuraient
et
la terre saignait
sous
leurs larmes de feu.
Il
suffirait de peu
et
le ciel chanterait
et
la terre rirait
cette
nuit, quand il pleut.
Une étoile est tombée
Son
regard a flambé
et
la nuit m'a souri.
Si
je n'ai pas rêvé
te
voici arrivée,
et
je te dis merci.

Oiseau
de passage
Pour
un mot qui sourit, un regard qui flamboie
Pour
une main tendue à un coeur qui se noie
Pour
un tendre baiser, un geste que l'on boit
L'amour,
sans prévenir, se pose ou bien tournoie.
Et
quand l'amour est là, semble t'il pour toujours
Que
l'on goûte à plein coeur l'enivrante chaleur
Quand
le bonheur pour nous prolonge son séjour
La
parole devient chant, la vie devient couleur.
Un
instant suffit pour changer le paysage
Pour
emporter au loin, ce qu'on avait glané
L'amour
n'est souvent qu'un oiseau de passage
Qui
laisse derrière lui quelques plumes fanées.

Refrain
L'amour
est un oiseau de passage
Qui
peut toujours nous abandonner
Car
il n'existe pas de cage
Qui
puisse jamais l'emprisonner.
C
. T

Dis moi
Dis
moi, à l'oreille, tout bas
Cette
lueur au fond d'tes yeux
Dis
moi pourquoi, elle n's'éteint pas.
Dis
moi, à l'oreille, tout bas
Ce
sourire sur ton visage
Dis
moi pourquoi, il n'cesse pas.
Dis
moi, à l'oreille ,tout bas
Dans
ton regard si lumineux
Dis
moi pourquoi, soudain il pleut.
Dis
moi, à l'oreille, tout bas
Tes
douces lèvres de velours
Pourquoi
elles tremblent, autant que ça.
Dis
moi, à l'oreille, tout bas
Le
rose, sur tes pommettes,
Dis
moi pourquoi, il n's'en va pas.
Dis
moi, à l'oreille, tout bas
Ta
voix, dans ta gorge qui se noue
Dis
moi pourquoi, elle parle si bas.
Dis
moi, à l'oreille, tout bas
Ces
mots, trébuchants sur ta langue
Dis
moi pourquoi, ils n'parlent pas.
Dis
moi, à l'oreille tout bas
Cette
caresse de tes mains
Dis
moi pourquoi, elle n'dure pas.
Dis
moi, à l'oreille, tout bas
Tous
ces frissons à fleur de peau
Dis
moi pourquoi ? Est-ce le froid ?
Dis
moi, à l'oreille, tout bas
Ton
coeur en moi, si fort il bat
Dis
moi pourquoi, je n'comprend pas !
C
. T

Peut être ...
Compagne
de mes jours
Compagne
de mes nuits
Ma
compagne d’amour
Vois
le temps qui s’enfuit
Le
temps de nous connaître
Le
temps de nous aimer
Le
temps pour nous de naître
De
nous renouveler
Vois
le temps qui cascade
Si
gai de nous quitter
La
vie qui cavalcade
Sans
nous faire monter
Nos
mains n’ont pas fini
Nos
lèvres n’ont pas usé
Leur
goût de l’infini
Leurs
restes de baisers
Nos
corps n’ont pas osé
Ce
qui ne s’ose pas
Nos
bouches n’ont pas goûté
Ce
qui ne se goûte pas
Vois
le temps qui nous reste
Et
la rage de vivre
C’est
la vie qui nous teste
Et
c’est à nous de suivre
Viens,
reviens encore
Ta
peau plus près de moi
A
pore contre pore
Oui,
toi, épouse moi
Aide
moi à changer
Les
couleurs des matins
Aime
moi à cacher
Les
moments incertains
Alors
devenu fort
Une
nouvelle fois
Enfin
revenu fou
Encore
grâce à toi
Peut être ...
Peut être t’écrirai-je
Ce
qui ne s’écrit pas
Peut être te dirai-je
Ce
qui ne se dit pas
Peut être te ferai-je
Ce
qui ne se fait pas.
C
. T le 23-06-96

L’oiseau
blanc
Interdit
de séjour, sans gêne ni regret
Te
voici installé dans nos jardins secrets
Prends
garde à toi l’ami, un petit vent aigret
Te
bannira bientôt si tu n’es pas discret
Je
sais, dit l’invité, vos boussoles faussées
Ne
me repoussez pas, tenez vos geôliers
Vous
aurez froid sans moi qui vous ai caressé
Et
si vous me gardez je serai régulier
L’attachant
invité, fallait-il l’enterrer
Et
se priver ainsi de chaleur à jamais ?
Fallait-il
l’écarter au lieu de l’attirer
Et
s’abîmer enfin de rester affamé ?
Serons
nous bien punis de l’avoir hébergé
Et
pour l’avoir nourri devrons nous cher payer ?
Qu’importe
l’avenir si d’amour submergés
S’unissent
pour toujours nos coeurs entrebâillés.
C
. T le 15-05-88

Je
vais devenir fou ...
Je
vais devenir fou, si partout les nuages
accourent
dans le ciel, dessinent ton visage
puis
l'effacent aussitôt avant que ton image
dans
mes yeux, dans mon coeur, s'imprime davantage.
Je
vais devenir fou, si chaque fois le vent
me
parle avec ta voix, me parle trop souvent
et
se tait bien trop tôt, quand il est émouvant.
Quand
il souffle tes mots, il est trop décevant !
Je
vais devenir fou, si loin de ton sillage
il
n'est plus de chemin, il n'est plus de paysage,
il
n'est plus de destin qui ne soit une cage,
il
n'est qu'un souvenir qui me prend en otage.
Voulez-vous
que mes larmes remplissent les rivières,
Sur
mes yeux trop gonflés qu'éclatent mes paupières ?
Voulez-vous
que mon corps tombe dans la civière,
ou
bien que fin brisé, il morde la poussière ?
Voulez-vous
que mon coeur explose de douleur,
que
mon sang répandu gaspille sa chaleur ?
Voulez-vous
donc, enfin, pour croire en sa valeur,
commencer
tout d'abord par en voir la couleur ?
Voulez-vous
que mes yeux se ferment à jamais,
emportant
pour toujours entre ses guillemets,
dans
un gouffre profond ou bien sur les sommets,
ce
qu'elle m'a laissé, inutile désormais ?
Sinon
pourquoi, je vous le dis sans ambages,
pourquoi
ne pas cesser d'un seul coup vos mirages ?
Pourquoi
sans arrêt me barrer le passage,
pourquoi
m'empêcher d'accéder au rivage ?
Hélas
tu n'es pas là, la flûte a pris tes doigts
Les
nuages meurtriers t'écrasent sous leurs poids
Et
j'entends le vent fou hurler avec ta voix;
Approche
ma folie, c'est la folie de toi.
C
. T

Parfum
Oh!
parfum de printemps
Qui
s’en va, qui revient
Qui
s’élance en courant
Et
m’attrape et me tient
Je
veux te retenir
C’est
toi qui me retiens
Mais
j’avoue pour finir
Ce
parfum c’est le tien !
C.T
le 1 / 05 / 00

Toi
!
Au
delà des mots pour le dire
Au
delà des mots pour rêver
Au
delà des mots pour sourire
Au
delà des mots pour aimer
Toi,
Toi, Toi !
Au
delà des baisers pour te dire
Ce
que je ne sais plus parler
Au
delà du baiser qui sait dire
Ce
que pour moi veut dire aimer
Toi,
Toi, Toi !
Au
delà du corps qui veut dire
Ce
que mon coeur n’a su chanter
Au
delà du corps qui soupire
D’avoir
en vain voulu t’aimer
Toi,
Toi, Toi !
C
. T le 3-04-89

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