L’amour bouleversant cherchant ses mots et sa musique

 

Bouquet de roses symbolisant l'amour

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T''ai-je rendue heureuse ? - J'ai connu - Est ce simple d'aimer ? - Duo d'amour -

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Age de raison - Invitation - Pas pu,pas su - Bonté divine - La dame blanche - Amour

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Oiseau de passage - Dis moi - Peut être - Toi - L'oiseau blanc - Amour naissant -

Je suis - Je vais devenir fou - Parfum -

 


 

 

A fleur de peau

A fleur de peau tout près du coeur

Frisson d’amour vite effacé

D’un coup d’un seul a déchiré

Le voile chaud d’un faux bonheur

 

Le froid est là serrant des dents

Fauchant l’espoir qui est en nous

Gelant nos larmes sur nos joues

Le froid est là dehors dedans

 

Oh triste vie ! Oh longs moments !

De jour de nuit le ciel est blanc

La terre est sombre quand on attend

Le moindre souffle de printemps

 

Vient enfin l’heure à bout de peur

Où d’une flèche bien tirée

L’ange au carquois nous a touché

A fleur de peau tout près du coeur.

 

C . T le 19-04-96

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Rencontre



Ondes douces et rondes

Qui s'arrondissent encore

Chaudes, si chaudes

Au chant d'un nouveau monde

 

Corps qui se serrent

Se sentent, se découvrent

Et le désir qui monte

monte, doucement

jusqu'au cri,

couronne du silence

 

Vertige

Et les yeux agrandis

qui s'étonnent

d'ouvrir sur l'infini.



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Ecris ton nom

 

Avec ta tête sur mon épaule

qui pèse doux et puis s'envole

Ecris ton nom !

 

Avec tes lèvres sur ma main

Ivresse rare de Jasmin

Ecris ton nom !

 

Avec tes larmes sur ma joue

Eclats de joie et vrais bijoux

Ecris ton nom !

 

Avec mes doigts dans tes cheveux

Qui chantent bas de doux aveux

Ecris ton nom !

 

Avec ma peau contre ta peau

Baiser vivant comme un drapeau

Ecris ton nom !

 

Avec mon coeur contre ton coeur

Blotti serré dans sa chaleur

Ecris ton nom !

 

Avec le vent, avec les fleurs,

Avec le temps, avec les pleurs,

Avec mon chant du fond du coeur

 

Ecris ton nom !

 

 

 

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Désirs

Je suis le vent, le vent ardent

Celui qui brûle en caressant

Celui qui hurle en repassant

Je suis le vent aux doigts d’argent


Je suis la mer, la mer grandie

Celle qui roule hors de son lit

Celle qui monte et s’alanguit

Je suis la mer aux joues rosies


Je suis le feu, la poésie

Celui qui chante en te touchant

Celle qui danse en t’écoutant

Je suis l’amour, je suis la vie.

 

C . T le 9-02-99

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Avenir tremblé

Il était une fois

Deux poissons isolés

Deux aquariums trop froids

Deux êtres séparés

Qui se voyaient bien peu

Qui ne se parlaient pas

Leurs rêves douloureux

Ne se conjuguaient pas

Quelques mots ont suffi

Pour refouler l’hiver

L’aquarium est franchi

Les voici en plein air

Devant leur avenir

Ils allument un feu

Mais il leur faut guérir

De la peur d’être deux

Peut être qu’ils s’aimeront

S’ils osent s’approcher

A perdre la raison

De s’être enfin trouvés

Peut être qu’ils fuiront

Pour ne pas se lier

Qu’au loin ils jetteront

L’amour ou l’amitié.

 

C . T  du 31-12-98 au 1-01-99

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T'ai je rendue heureuse ?


Ô mon adorée, ma tache lumineuse,

Toi qui m'aimes en secret, sans pouvoir l'exprimer

et qui me gardes en toi comme un trop lourd péché,

Toi que j'aime toujours et qui doit le cacher

et que je porte en moi, sans te quitter jamais,

Dis moi, quelque fois, t'ai je rendue heureuse ?


En t'offrant mes mains, mes lèvres amoureuses,

mes gestes, mes regards, mes lettres passionnées,

En disant que pour moi tu étais enchantée,

que ton coeur et mon coeur étaient donc aimantés,

En bousculant ta peur pour un jour fusionner,

Dis moi, quelque fois, t'ai je rendue heureuse ?


En buvant ton eau, ma source merveilleuse,

tes sourires, ta voix, les élans de ton coeur,

En respirant ton air, en goûtant ta chaleur,

Tu es passée en moi, j'ai compris ta valeur;

En m'enivrant de toi, à force de liqueurs

Dis moi, quelque fois, t'ai je rendue heureuse ?


En mêlant nos pas et nos têtes rêveuses,

le temps de s'envoler, de planer hors du temps,

En unissant nos mains pour écouter nos sangs

se confier le secret d'un amour débutant,

En fondant nos lèvres d'un baiser innocent,

Dis moi, quelque fois, t'ai je rendue heureuse ?


Ô femme chérie, ô ma fleur capiteuse,

En te parlant d'amour, en te tirant vers moi,

En venant dans ta vie, en m'approchant de toi,

Au lieu de m'écarter et de penser à toi,

En trop te demandant de t'appuyer sur moi,

Dis moi, quelque fois, t'ai je rendue heureuse ?

 

CT

 

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J'ai connu

 

J’ai connu ta bouche

Aux lèvres entrouvertes

Tes baisers généreux


Oui, j’ai connu cela

De ma bouche altérée

Et d’autres choses aussi

Si fortes celles là

Qu’il faut les taire ici.


J’ai connu ta couche

Tendre découverte

Tes regards amoureux


Oui, j’ai connu cela

De mes yeux décillés

Et d’autres choses aussi

Si fortes celles là

Qu’il faut les taire ici.


J’ai connu ta gorge

Ses douceurs offertes

A mes doigts chaleureux


Oui, j’ai connu cela

De mes mains irradiées

Et d’autres choses aussi

Si fortes celles là

Qu’il faut les taire ici.


J’ai connu tes plages

Les vallées couvertes

De ton corps bienheureux


Oui, j’ai connu cela

De mon corps désiré

Et d’autres choses aussi

Si fortes celles là

Qu’il faut les taire ici.


J’ai connu les élans

Jusqu’au fond ouverte

De ton canal de feu


Oui, j’ai connu cela

De mon sexe brûlant

Et d’autres choses aussi

Si fortes celles là

Qu’il faut les taire ici.


J’ai connu tes soupirs

Et tes râles profonds

Ta lumière et ton cri


Oui, j’ai connu cela

De mon coeur passionné

Et d’autres choses aussi

Si fortes celles là

Qu’il faut les taire ici.

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Est ce simple d'aimer ?



Quand les moments passés ne veulent plus parler

Que tout s'est échappé jusqu'au goût de chanter

Quand l'élan s'est usé d'avoir été bloqué

Que chacun croit rêver sur des traces effacées

Quand l'absence a creusé doucement son fossé

Est ce simple d'aimer ?


Quand les yeux s'éteignent pour ne pas trop briller

Que les gestes s'effacent pour ne pas embrasser

Quand les mots se bousculent pour ne pas trop parler

Que les pas se détournent pour ne pas s'approcher

Quand les coeurs s'éloignent pour ne pas s'embraser

Est ce simple d'aimer ?


Quand les yeux s'allument de s'être rencontrés

Que les gestes caressent et osent partager

Quand les mots se taisent pour enfin exprimer

Que les pas s'approchent pour pouvoir se croiser

Quand les coeurs s'enflamment de s'être rapprochés

Est ce simple d'aimer ?



C . T

 

 

 

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Duo


Ne m'aime pas, je t'en supplie, on ne peux pas

Ni toi , ni moi, s'aimer d'amour, en ce temps là

Mais reste là, tout près de moi, règle ton pas

Et prends ma main, sans m'embrasser, comme cela.

Je t'aime trop, cache tes yeux, je ne veux pas,

S'il y en a un, je t'aimerai, dans l'au-delà,

Oh mon amour, mon bel espoir, pardonne moi !


Je ne peux pas, tout près de toi, ne pas t'aimer,

et rester là, main dans la main, sans t'embrasser,

Mentir du coeur, tricher de corps, les yeux fermés

Chasser l'amour, lèvres serrées, cadenassées.

Je ne veux pas, pour trop t'aimer, t'aimer jamais

Dans l'ici bas, te caresser, jamais assez.

Oh mon amour, mon fol espoir, approche toi.

 

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Le temps d'aimer


Nous avons pris le temps

le temps de nous parler

et les mauvais moments

moururent oubliés.


Nous avons pris le temps

le temps de s'approcher

alors tout doucement

le lit s'est enchanté.


Nous avons pris le temps

le temps de nous toucher

et le désir serpent

a cessé de ramper.


Nous avons pris le temps

le temps de nous blottir

corps à corps palpitant

qui ne pouvait mentir.


Nous avons pris le temps

le temps de nous aimer

et ce jour de printemps

ne fanera jamais.


Nous reprendrons le temps

le temps de s'embrasser

le temps de s'embraser

de baisers exaltants.


Nous reprendrons le temps

le temps de caresser

le temps de s'élancer

dans le ciel éclatant.


Nous reprendrons le temps

le temps de regarder

et le temps de rêver

à l'oiseau Jonathan.


Nous reprendrons le temps

le temps de dévêtir

le temps de consentir

au désir tourmentant.


Nous reprendrons le temps

le temps de s'élancer

le temps de s'enfoncer

hors du temps pour longtemps.


Quand finira le temps

sans issue de secours

dans le noir grelottant

tout au long du parcours


Quand finira le temps

le temps de nos discours

de nos baisers brûlants

de nos mains de velours


Quand finira le temps

le temps de nos amours

nous serons bien contents

d'avoir vécu ses jours.


Mais prions que ce temps

n'arrive qu'après nous

que l'on s'aime longtemps

ici ou n'importe où.


Quand finira le temps

ce temps qui est trop court

il restera ce chant

du temps de nos amours.


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Marche et Rêve


Impénitents marcheurs

Les sentiers sont ouverts

Grâce aux flots de sueur

De quelques hommes verts


Partez donc du bon pied

Cueillir des souvenirs

Qui seront vos colliers

Avant de revenir


Marchez avec le coeur

Pour lui vous sont offerts

Des arbres et des fleurs

De merveilleux couverts


Des chants avec des peurs

De drôles de concerts

Et des bouquets d’odeurs

En guise de desserts


Allez désalignés

Laissez vous envahir

Jusqu’au bout des souliers

Par le goût du partir


C’est le temps de tisser

A l’endroit à l’envers

Le fil de l’amitié

Le chemin découvert


Le plaisir de rêver.

C T le 5 juillet 01

 

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Me croiras tu ?

 

Si je te dis ces mots qu'on ne peux pas crier

qui tremblent d'être dits, qui voudraient tant chanter,

Si je te dis ces mots qui me font bégayer,

qui s'adressent tout droit à ta féminité,

Si je te dis ces mots impossibles à plagier

Dis, me croiras tu, si je prétends t'aimer ?


Si je te dis ces mots pour toi seule inventés,

Qui s'étranglent, en passant, dans mon pauvre gosier

Si je te dis ces mots, si durs à enfanter,

ces mots incandescents, qui sortent du brasier,

Si je te dis ces mots qui voudraient se planter

Dis, me croiras tu, s'ils parlent de t'aimer ?


Si je te dis ces mots, si longtemps refoulés,

Que j'ai perdus cent fois, et cent fois retrouvés,

Si je te dis ces mots, avant de m'écrouler,

ces mots inachevés, les seuls que j'ai trouvés,

Si je te dis ces mots, qui refusent de couler,

Dis moi, me croiras tu, s'ils craignent de t'aimer ?


Et si je tais ces mots, sur mes lèvres fermées,

Qu'un silence glacé, vienne les remplacer,

Si je tais ces vrais mots, qui avaient tant germés,

Pour des mots plus légers, qui me font grimacer,

Si je tais tous ces mots, dans mon coeur refermé,

Dis moi, me croiras tu, si c'est encore t'aimer ?


Mais si les mots d'amour, ainsi faits prisonniers,

refusent de mourir, s'échappent révoltés,

Si ces mots évadés, imprègnent le papier,

Peux tu me reprocher aussi de les récolter ?

Si ces mots, par mes yeux, t'entrouvrent mon grenier,

Dis moi, le croiras tu, c'est ma façon d'aimer .

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Saisons


L'automne à profusion

Sème mille couleurs

Enivre ta vision

Et te saoule d'odeurs


Passant, va doucement

Laisse courir le vent

Ecoute, regarde et sens

Nul n'aime en se pressant


Voici venir l'hiver

Et ses beaux habits blancs

Qui pique de son air

Et te couvre d'autant


Passant, va doucement

Laisse courir le vent

Ecoute, regarde et sens

Nul n'aime en se pressant


Re voilà le printemps

Ses oiseaux et ses fleurs

Et ses fêtes du temps

Partage son bonheur


Passant, va doucement

Laisse courir le vent

Ecoute, regarde et sens

Nul n'aime en se pressant


L'été est arrivé

Et son soleil si chaud

Tu l'avais deviné

Au baiser sur ta peau


Passant, va doucement

Laisse courir le vent

Ecoute, regarde et sens

Nul n'aime en se pressant

 

CT le 20 07 04

 

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Reddition


Oh ! je t'ai aimée avant de te connaître

Avant de te croiser, avant de te parler

Je t'aimais déjà peut être avant de naître

En tout cas bien longtemps avant de t'appeler.


Et pourtant que de temps sans te reconnaître

A te chercher partout, aveugle que j'étais

Alors que tu passais devant ma fenêtre

Que je ne savais pas ce que mon coeur souhaitait.


Quand mes yeux décillés t'ont vu apparaître

Que ta voix s'est ancrée fragile au fond de moi

Quand les mots ouvraient le paradis peut être

Mon coeur a combattu cette passion de toi.


Mais d'un tel amour, qui peut se rendre maître

Sans mutiler son corps, sans détruire sa vie

Oser aimer n'est pas un crime commettre

Quand l'être qui vous aime en partage l'envie.


Je t'aime d'amour, j'ai fini par l'admettre

Désormais je porte la trace de tes pas

Au fond de mon coeur, tout au fond de mon être

Je cède à ton amour, je ne résiste pas.

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Charme

 

Pourquoi, oh mais pourquoi,

Ce baiser m'est resté,

Et ne s'efface pas ?

 

Pourquoi, oh mais pourquoi,

Ce regard s'est planté,

Et ne s'arrache pas ?

 

Pourquoi, oh mais pourquoi,

Cette voix m'a marqué,

Et ne me quitte pas ?

 

Pourquoi, oh mais pourquoi,

Le soleil m'a brûlé,

Et ne se couche pas ?

 

 

Pourquoi, oh mais pourquoi,

L'amour m'a attaché,

Ne me libère pas ?

 

Pourquoi, oh mais pourquoi,

Ces mots se sont nichés,

Et ne s'envolent pas ?

 

Pourquoi, oh mais pourquoi,

La raison veut gagner,

Et n'abandonne pas ?

 

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Age de raison


Ne crions pas à l'impossible

quand l'incroyable est advenu

Parfois la flèche atteint sa cible

sans que nous soyons prévenu.

 

Les tours de guet furent surprises

par l'assaut des coeurs combattants

L'amour enfin étend ses prises

avec des forces de titan.

 

Pourquoi courir fermer les portes

alors que les murs sont tombés

Voyons plutôt ce qu'il apporte

pour nous d'heureuses retombées.

 

Non au brouillard tâché de larmes

Fi du mouchoir de la nostalgie

Vive la fleur, vive son charme

Oui à la vie qui s'élargit.

 

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Invitation


Hors du sentier s’aventurer

A corps perdu, à coeur ouvert

Hors du sentier s’énamourer

A peur perdue, à découvert


Hors du chemin tout oublier

Le corps ému, le coeur battant

Hors du chemin tout se donner

A fonds perdu, à bout portant


Hors des allées, aller chercher

La rouge fleur, le grand frisson

Hors des allées, aller aimer

A crève-coeur et sans façon.

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Pas pu, pas su

 

Je n’ai pas pu croiser

Ton regard ou si peu

Que l’espoir qui tremblait

Est mort à petit feu

 

Je n’ai pas pu croiser

Ton pas depuis longtemps

Un gouffre s’est creusé

A la place du temps

 

Je n’ai pas pu croiser

Ton coeur dans ses couloirs

Prisonnier, séparé

Le mien est dans le noir

 

Je n’ai pas su aimer

Tu n’as pas su me voir

L’amour s’en est allé

Croisant le désespoir



C . T le 08-01-99

 

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Bonté divine

 

Si par divin décret

l'amour était proscrit

Dans les jardins sucrés

Du premier paradis

Sur terre, il m'est sacré

Ma loi me le prescrit

Sans qu'il reste secret

De jour comme de nuit.


Vive l'amour charnel

Qui enfièvre les mains

Hors la divine loi

Hostile au genre humain

Vivent les doux émois

De l'amour actuel

Des sexes que l'on joint

Des baisers sensuels.


Je ne crois plus en Dieu

Maître de l'univers

Hargneux et délirant

Punissant nos aïeux

Punissant nos parents

Pour avoir découvert

le secret de la chair

Et la joie des enfants.


Je ne crois pas au dieu

blotti au fond des cieux

qui aurait interdit

dans ce monde animé

En pure perfidie

Aux êtres de s'aimer

Quand tout ce qui vivait

S'aimait tout autour d'eux.

 

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La dame blanche

C’était un reflet, une image, une flamme

Un dessin incertain, l’ombre d’une femme

C’était un espoir fou, t’en souviens tu mon coeur

La promesse insensée d’aimer une âme soeur.



C’était un film muet accompagné d’un chant

A danser dans la nuit, à ravir les amants

C’était la joie fragile, l’étincelle d’un feu

Jaillie on ne sait d’où, peut être de ses yeux.



C’était sa parole légère, son regard

Ses gestes déliés et sa grâce d’isard

C’était l’élan inquiet, la douce retenue

D’un être frémissant de la peur d’être nu.



Oui c’était toi, ma longue dame blanche

Ta voix nouée, ton sourire avalanche

C’était toi pour toujours, ô souvenir content

De nos pas rapprochés, d’un amour d’un instant.

 

C.T le 10-12-98

 

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Amour

 

S’il suffisait d’aimer

Pour rendre l’autre heureux

Partout résonnerait

Le chant des amoureux

 

L’amour ne suffit pas

Et le printemps non plus

A rapprocher les pas

De ceux qui se sont plu

 

Les larmes couleront

Comme elles ont coulé

Et les coeurs saigneront

Comme ils ont tant saigné

 

La douleur et la joie

Mariées trop souvent

En mélangeant leurs voix

Divorcent rarement

 

Mais l’espoir d’être aimé

Un instant pour toujours

Nous fait monter le guet

Et attendre ce jour

 

Quand viendra notre tour

Surtout ne fuyons pas

La brûlure d’amour

Dont on ne guérit pas

 

 

C.T le 9 juin 99

 

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Etrange Baiser

Ce n’était rien qu’un frôlement

Qu’une caresse non voulue

Qui m’avait pris au dépourvu


Ce n’était rien pour un amant

Qu’un geste pur, inachevé

Qui ressemblait à un baiser


Ce n’était rien qu’un sentiment

Mais cette boucle de cheveux

Depuis ce temps me rend heureux.

 

T.C le 11-12-98

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Aurore

C’était le temps de un plus un

De solitude pour chacun

C’étaient le vent et les embruns

De deux vies mornes sans parfum

 

C’étaient les heures sans amour

Des basses eaux, de dur labour

C’était le froid de nuit de jour

Nos pas errants qu’ils pesaient lourds

 

Mais un plus un peut faire deux

Cela ne tient qu’à un cheveu

Nous étions un nous sommes deux

C’est la saison des amoureux

 

Chante le vent, danse la pluie

Cours le torrent, vive la nuit

Nos coeurs enfin sortent du puits

Oui à l’amour, oui à la vie.


C.T - le .- 01- 99

 

séparateur de texte

 

 

Peut être ...

 

 

Compagne de mes jours

Compagne de mes nuits

Ma compagne d’amour

Vois le temps qui s’enfuit


Le temps de nous connaître

Le temps de nous aimer

Le temps pour nous de naître

De nous renouveler


Vois le temps qui cascade

Si gai de nous quitter

La vie qui cavalcade

Sans nous faire monter


Nos mains n’ont pas fini

Nos lèvres n’ont pas usé

Leur goût de l’infini

Leurs restes de baisers


Nos corps n’ont pas osé

Ce qui ne s’ose pas

Nos bouches n’ont pas goûté

Ce qui ne se goûte pas


Vois le temps qui nous reste

Et la rage de vivre

C’est la vie qui nous teste

Et c’est à nous de suivre


Viens, reviens encore

Ta peau plus près de moi

A pore contre pore

Oui, toi, épouse moi


Aide moi à changer

Les couleurs des matins

Aime moi à cacher

Les moments incertains


Alors devenu fort

Une nouvelle fois

Enfin revenu fou

Encore grâce à toi

Peut être ...


Peut être t’écrirai-je

Ce qui ne s’écrit pas

Peut être te dirai-je

Ce qui ne se dit pas

Peut être te ferai-je

Ce qui ne se fait pas.




C . T le 23-06-96

séparateur de texte

 

Amour naissant

 

C’était le temps sans histoire

Un peu de bleu, beaucoup de gris

Fleur fanée de ne plus boire

Qu’aux bas côtés de la vraie vie

 

Ce fut bref comme un orage

Bel arc en ciel après la pluie

Arrivée sur un nuage

En moi, tu entrais à grand bruit

 

Tu fleuris toutes mes pages

Tout me ramène à toi, depuis

Coeurs épurés de tout âge

Nous renaissons à l’infini

 

Mais ton absence me hante

Et me déchire jusqu’au cri

Ce faisant creuse la pente

D’un torrent fou hors de son lit

 

Lors, j’attends l’instant immense

Où nous, coeurs et corps réunis

Pourront reprendre la danse

D’amour, de jour comme de nuit.


C . T  le 2 Avril 99

 

séparateur de texte

 

Je suis


Je suis la grande flamme

Que fait courir le vent

Mais aussi cette forge

Au souffle surpuissant

 

Je suis encore la foudre

Qui dévore le temps

Et le tonnerre même

Galop retentissant

 

Je suis cheval arabe

Le grand buveur de vent

 

 

C.T Décembre 99

 

séparateur de texte

 

Est-il vraiment urgent...?

 

Pour qu’aujourd’hui et hier ressemblent à demain

Et que nos mains oublient la chaleur de nos mains

Pour que sombrent nos corps dans un profond sommeil

Est-il vraiment urgent d’éteindre le soleil ?

 

Pour que des yeux, des lèvres, même de l’âme

La cendre étouffe jusqu’au désir de flamme

Pour que finisse enfin ces douloureux réveils

Est-il vraiment urgent d’éteindre le soleil ?



Pour une vie en paix qui s’endorme à jamais

Et que soit douce la mort à nos coeurs affamés

Pour que éternellement jours et nuits soient pareils

Est-il vraiment urgent d’éteindre le soleil ?



C . T le 15-05-88

 

séparateur de texte

 

La rose

 

Hors du sentier

Tu l’as trouvée

La rouge fleur

Qui t’a piquée

 

Maudite fleur

Que je tenais

Hors du sentier

Tu m’as jeté.


CT (1989)

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Si je n'ai pas rêvé ...

 

 

Au fond de la nuit bleue

les étoiles pleuraient

et la terre saignait

sous leurs larmes de feu.



Il suffirait de peu

et le ciel chanterait

et la terre rirait

cette nuit, quand il pleut.



Une étoile est tombée

Son regard a flambé

et la nuit m'a souri.



Si je n'ai pas rêvé

te voici arrivée,

et je te dis merci.

 

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Oiseau de passage

 

Pour un mot qui sourit, un regard qui flamboie

Pour une main tendue à un coeur qui se noie

Pour un tendre baiser, un geste que l'on boit

L'amour, sans prévenir, se pose ou bien tournoie.


Et quand l'amour est là, semble t'il pour toujours

Que l'on goûte à plein coeur l'enivrante chaleur

Quand le bonheur pour nous prolonge son séjour

La parole devient chant, la vie devient couleur.



Un instant suffit pour changer le paysage

Pour emporter au loin, ce qu'on avait glané

L'amour n'est souvent qu'un oiseau de passage

Qui laisse derrière lui quelques plumes fanées.

 


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Refrain

 

L'amour est un oiseau de passage

Qui peut toujours nous abandonner

Car il n'existe pas de cage

Qui puisse jamais l'emprisonner.





C . T

 

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Dis moi

Dis moi, à l'oreille, tout bas

Cette lueur au fond d'tes yeux

Dis moi pourquoi, elle n's'éteint pas.


Dis moi, à l'oreille, tout bas

Ce sourire sur ton visage

Dis moi pourquoi, il n'cesse pas.


Dis moi, à l'oreille ,tout bas

Dans ton regard si lumineux

Dis moi pourquoi, soudain il pleut.


Dis moi, à l'oreille, tout bas

Tes douces lèvres de velours

Pourquoi elles tremblent, autant que ça.


Dis moi, à l'oreille, tout bas

Le rose, sur tes pommettes,

Dis moi pourquoi, il n's'en va pas.


Dis moi, à l'oreille, tout bas

Ta voix, dans ta gorge qui se noue

Dis moi pourquoi, elle parle si bas.


Dis moi, à l'oreille, tout bas

Ces mots, trébuchants sur ta langue

Dis moi pourquoi, ils n'parlent pas.


Dis moi, à l'oreille tout bas

Cette caresse de tes mains

Dis moi pourquoi, elle n'dure pas.


Dis moi, à l'oreille, tout bas

Tous ces frissons à fleur de peau

Dis moi pourquoi ? Est-ce le froid ?


Dis moi, à l'oreille, tout bas

Ton coeur en moi, si fort il bat

Dis moi pourquoi, je n'comprend pas !



C . T

 

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Peut être ...

 

 

Compagne de mes jours

Compagne de mes nuits

Ma compagne d’amour

Vois le temps qui s’enfuit


Le temps de nous connaître

Le temps de nous aimer

Le temps pour nous de naître

De nous renouveler


Vois le temps qui cascade

Si gai de nous quitter

La vie qui cavalcade

Sans nous faire monter


Nos mains n’ont pas fini

Nos lèvres n’ont pas usé

Leur goût de l’infini

Leurs restes de baisers


Nos corps n’ont pas osé

Ce qui ne s’ose pas

Nos bouches n’ont pas goûté

Ce qui ne se goûte pas


Vois le temps qui nous reste

Et la rage de vivre

C’est la vie qui nous teste

Et c’est à nous de suivre


Viens, reviens encore

Ta peau plus près de moi

A pore contre pore

Oui, toi, épouse moi


Aide moi à changer

Les couleurs des matins

Aime moi à cacher

Les moments incertains


Alors devenu fort

Une nouvelle fois

Enfin revenu fou

Encore grâce à toi

Peut être ...


Peut être t’écrirai-je

Ce qui ne s’écrit pas

Peut être te dirai-je

Ce qui ne se dit pas

Peut être te ferai-je

Ce qui ne se fait pas.




C . T le 23-06-96

séparateur de texte

 

 

 

L’oiseau blanc

 

 

Interdit de séjour, sans gêne ni regret

Te voici installé dans nos jardins secrets

Prends garde à toi l’ami, un petit vent aigret

Te bannira bientôt si tu n’es pas discret



Je sais, dit l’invité, vos boussoles faussées

Ne me repoussez pas, tenez vos geôliers

Vous aurez froid sans moi qui vous ai caressé

Et si vous me gardez je serai régulier



L’attachant invité, fallait-il l’enterrer

Et se priver ainsi de chaleur à jamais ?

Fallait-il l’écarter au lieu de l’attirer

Et s’abîmer enfin de rester affamé ?



Serons nous bien punis de l’avoir hébergé

Et pour l’avoir nourri devrons nous cher payer ?

Qu’importe l’avenir si d’amour submergés

S’unissent pour toujours nos coeurs entrebâillés.




C . T le 15-05-88

 

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Je vais devenir fou ...

 

 

Je vais devenir fou, si partout les nuages

accourent dans le ciel, dessinent ton visage

puis l'effacent aussitôt avant que ton image

dans mes yeux, dans mon coeur, s'imprime davantage.


Je vais devenir fou, si chaque fois le vent

me parle avec ta voix, me parle trop souvent

et se tait bien trop tôt, quand il est émouvant.

Quand il souffle tes mots, il est trop décevant !


Je vais devenir fou, si loin de ton sillage

il n'est plus de chemin, il n'est plus de paysage,

il n'est plus de destin qui ne soit une cage,

il n'est qu'un souvenir qui me prend en otage.


Voulez-vous que mes larmes remplissent les rivières,

Sur mes yeux trop gonflés qu'éclatent mes paupières ?

Voulez-vous que mon corps tombe dans la civière,

ou bien que fin brisé, il morde la poussière ?


Voulez-vous que mon coeur explose de douleur,

que mon sang répandu gaspille sa chaleur ?

Voulez-vous donc, enfin, pour croire en sa valeur,

commencer tout d'abord par en voir la couleur ?


Voulez-vous que mes yeux se ferment à jamais,

emportant pour toujours entre ses guillemets,

dans un gouffre profond ou bien sur les sommets,

ce qu'elle m'a laissé, inutile désormais ?


Sinon pourquoi, je vous le dis sans ambages,

pourquoi ne pas cesser d'un seul coup vos mirages ?

Pourquoi sans arrêt me barrer le passage,

pourquoi m'empêcher d'accéder au rivage ?


Hélas tu n'es pas là, la flûte a pris tes doigts

Les nuages meurtriers t'écrasent sous leurs poids

Et j'entends le vent fou hurler avec ta voix;

Approche ma folie, c'est la folie de toi.



C . T

 

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Parfum

 

Oh! parfum de printemps

Qui s’en va, qui revient

Qui s’élance en courant

Et m’attrape et me tient

Je veux te retenir

C’est toi qui me retiens

Mais j’avoue pour finir

Ce parfum c’est le tien !

 



C.T le 1 / 05 / 00

 

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Toi !

 

 

Au delà des mots pour le dire

Au delà des mots pour rêver

Au delà des mots pour sourire

Au delà des mots pour aimer

Toi, Toi, Toi !


Au delà des baisers pour te dire

Ce que je ne sais plus parler

Au delà du baiser qui sait dire

Ce que pour moi veut dire aimer

Toi, Toi, Toi !


Au delà du corps qui veut dire

Ce que mon coeur n’a su chanter

Au delà du corps qui soupire

D’avoir en vain voulu t’aimer

Toi, Toi, Toi !



C . T le 3-04-89

 

 

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